We Love Mdr

  • Autor: Vários
  • Narrador: Vários
  • Editor: Podcast
  • Duración: 62:07:07
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Sinopsis

Et si on écoutait de la comédie française ? Daniel Andreyev vous invite chaque semaine à traiter ce qui se fait de mieux ou de pire dans notre chère comédie française. Avec une équipe de chroniqueurs drôles mais toujours pertinents, We Love MDR vous propose des critiques honnêtes et sincères sur les comédies du moment. On en redemande avec le sourire. :)

Episodios

  • Les déguns, pourquoi ils existent ?

    28/09/2018 Duración: 22min

    Après quatre saisons sur Youtube, Karim Jebli et Nordine Salhi ont malheureusement adapté leur mini-série au cinéma. Les deguns ce sont deux marseillais qui se retrouvent en camp de redressement militaire et s’en évadent. Les vannes du film tournent en boucle entre trois thématiques : les mamans, l’anus et le caca. Autant dire que le niveau est vraiment catastrophique … Et ce ne sont pas les multiples caméos qui viendront le rehausser : Cyril Hanouna, mais aussi son garde du corps et la DJ de TPMP ou encore Soprano, Benjamin Castaldi ou Elie Semoun. Marseille ne méritait pas ça. Animé par Daniel Andreyev avec Yerim Sar et Vincent Manilève.RECOMMANDATIONSLA RECO DE YERIM SAR : « Dumb et Dumber » un film de Peter Farrelly et Bobby Farrelly (1994).LA RECO DE VINCENT MANILÈVE : Une autre web-série, « Spray » réalisée par le duo Les Glamouze sur Pickle TV.LA RECO DE DANIEL ANDREYEV : Le dernier chef-d’oeuvre de Éric & Ramzy : « La tour de contrôle infernale » suite moins

  • J’ai perdu Albert, on a perdu Stéphane Plaza

    21/09/2018 Duración: 19min

    J’ai perdu Albert, la nouvelle comédie de Didier Van Cauwelaert offre son premier rôle principal à Stéphane Plaza, en médium habité par l’esprit d’Albert Einstein. Mais l’habitué des plateaux télé ne réussit pas vraiment sa reconversion avec ce film qui laisse perplexe. Pourquoi ajouter au scénario déjà incompréhensible un discours écologiste et social tiré par les cheveux ? Pourquoi incorporer aux dialogues des sous-entendus sexuels injustifiés ? Pourquoi Josiane Balasko, Bernard Le Coq ou Julie Ferrier ont accepté de jouer dans un film aussi mauvais ? Le seul prétexte pour ne pas quitter la salle : l’anthologique chanson du générique interprétée par Julie Ferrier et Stéphane Plaza. Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.RECOMMANDATIONSLA RECO DE MAX BESNARD : « L’Incroyable Destin de Harold Crick » de Marc Forster (2007).LA RECO DE PERRINE QUENNESSON : « L’exorciste » de William Friedkin (1973). Quitte à posséder quelqu’un, possédons-le bien !LA RECO DE DAN

  • Les vieux fourneaux, l’ennui du troisième âge

    14/09/2018 Duración: 18min

    Eddy Mitchell, Pierre Richard et Roland Giraud incarnent trois amis d’enfance qui se retrouvent après la mort de la femme de l’un d’entre-eux. S’en suivent rebondissements autour de la question de l’héritage, de tromperies, et autres péripéties moyennement comiques et un peu surjouées par ce casting prestigieux. Avec « Les vieux fourneaux », Christophe Duthuron adapte la BD éponyme de Wilfrid Lupano, sans creuser les thématiques sociales comme la vieillesse, la mort, la lutte féministe, le malheur social, qui font la force du livre. Une version moins sombre, qui tient plus de la transcription que l’adaptation, desservie par les multiples flashback mais éclairée par les seconds rôles comme celui d’Alice Pol, comme toujours parfaite dans son jeu. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Max Besnard. RECOMMANDATIONS LA RECO DE HUGO ALEXANDRE : Une autre bande-dessinée adaptée au cinéma, « Les petits ruisseaux » de Pascal Rabaté (2010) avec Daniel Prévost en road-trip sur les routes de France. LA RECO DE

  • Flashback d’un été

    07/09/2018 Duración: 34min

    Retour sur les comédies de l’été, celles qu’on a aimées mais surtout celles qu’on a subies. Pour commencer en beauté “L’école est finie” avec Bérengère Krief qui met à rude épreuve. Trouver sa place, aider un enfant en difficulté... le film est un condensé de tous les épisodes de “L’Instit” et semble avoir pris vingt ans dès sa sortie. On poursuit ensuite avec Tamara 2, un film complètement foireux mais qui a, lui, le mérite d’être bien dans son époque et d’être un des premiers à mettre en scène un personnage d’influenceur. Dans la catégorie fausse comédie, le prix revient à “Roulez jeunesse”. Tout indiquait que le film allait être drôle (Eric Judor dans le rôle principal, de la vanne en abondance…) et soudain, au beau milieu du long-métrage, la comédie n’en est plus du tout une et se transforme en une réflexion sur l’enfance. On reviendra sur le succès de l’été : “Neuilly sa mère, sa mère”, la suite qu’on avait jamais demandée. Et enfin passage en bref des comédies passées entre les mailles du filet : le mit

  • Le programme de l’été

    11/07/2018 Duración: 33min

    Episode un peu spécial pour cette fin de saison : les chroniqueurs de MDR parlent des comédies françaises en général avec un petit bilan rapide et une projection sur celles qui vont sortir en particulier. “Neuilly sa mère, sa mère”, “Le Monde est à Toi”, “Photo de famille”, après un premier semestre assez peu satisfaisant en termes de comédies, les films de l’été parviendront-ils à relever le niveau ? En bonus une lecture de quelques synopsis à venirAnimé par Daniel Andreyev avec Yerim Sar, Clotilde Bruneau et Vincent Manilève RETROUVEZ MDR - sur Facebook : https://www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A9dies-fran%C3%A7aises-249107848855674/ - sur iTunes : itunes.apple.com/fr/podcast/mdr/id1192391840?mt=2 CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à Créatis (15 rue de la Fontaine au Roi 10ème) le vendredi 6 juillet 2018. Production exécutive : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice

  • Au poste !, Dupieux gardien de l’absurde

    06/07/2018 Duración: 20min

    Méta, étrange et WTF, la nouvelle comédie de Quentin Dupieux ne déroge pas à la tradition de l’absurde dans laquelle le réalisateur excelle. On retrouve Grégoire Ludig et Benoît Poelvoorde au casting - des noms qui déclenchent des émotions fortes auprès des amateurs de comédie -, mais aussi Michel Hazanavicius, Pedro Winter ou Orelsan qui apparaissent dans quelques caméos déroutants. Proche de la pièce de théâtre, le rythme du film n’est pas celui auquel on s’attend. Tout le film tient sur les répliques, le vocabulaire et le duo Ludig-Poelvoorde, très réussi. Si le twist final laisse un peu sur la réserve puisqu’on ne sait pas exactement si Dupieux va vraiment au bout de son film ou s’il a juste eu du mal à trouver une fin, le long-métrage reste en revanche très drôle tout du long et ça faisait longtemps qu’une comédie française n’avait pas autant fait rire une salle de cinéma. Animé par Daniel Andreyev avec Yerim Sar, Clotilde Bruneau et Vincent Manilève RECOMMANDATIONS LA RECO DE VINCENT MANILEVE : La chaîn

  • Bécassine!, un conte à hauteur d’enfant

    29/06/2018 Duración: 25min

    Comme chaque mois, une nouvelle bande dessinée passe le test de l’adaptation au cinéma. Cette fois-ci c’est au tour de la bretonne Bécassine de faire ses preuves derrière la caméra de Bruno Podalydès. Dark reboot de la bande dessinée, le film tire plus vers les Malheurs de Sophie que vers l’univers mielleux de Chantal Goya. La bigoudène naïve et fantaisiste, interprétée par Emeline Bayart, se retrouve à entrer au service d’une marquise pour éduquer sa petite fille adoptée. S’il ne se passe pas grand chose et que le personnage principal manque de charisme, Bruno Podalydès parvient toutefois à proposer un long-métrage poétique, qui s’adresse aux enfants avec intelligence et humilité. Le film est très respectueux de son personnage, ne tombe pas dans la moquerie et ne tente pas non plus de transformer l’univers de la bande dessinée de 1905. Et c’est finalement assez rare dans les adaptations de BD au cinéma pour être souligné et apprécié ! Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Perrine Quennesson RECOMM

  • Le doudou, populaire et attendrissant

    22/06/2018 Duración: 22min

    assez bonne surprise. Le long métrage - qui a reçu le prix du jury au festival de l’Alpe d’Huez - raconte l’histoire de Michel, aka Kad Merad, qui a perdu le doudou de sa fille à l’aéroport et de sa rencontre avec Sofiane, joué par Malik Bentalha, qui va essayer de l'arnaquer après avoir vu son avis de recherche. Mais cette histoire de doudou est surtout un prétexte qui laisse rapidement place à un buddy movie attendrissant et très drôle. Kad Merad semble enfin sortir un peu de son rôle de patriarche francilien rabat-joie qui lui colle à la peau et son duo avec Malik Bentalha fonctionne parfaitement. Co-créateur des Tuches et anciennement auteur des Guignols, le réalisateur Philippe Mechelen signe donc une comédie touchante et bon enfant et offre, par la même occasion, son premier bon rôle au cinéma à Eli Semoun. Il était temps. Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manilève et Perrine Quennesson RECOMMANDATIONS LA RECO DE VINCENT MANILEVE : “La course au jouet” où Schwareneger qui doit absolument trouver un

  • Mon Ket a-t-il sa place au cinéma ?

    15/06/2018 Duración: 19min

    Le film de pranks de François Damiens aurait pu être beaucoup plus drôle mais contient quelques vrais moment de bravoure dont on se souviendra longtemps. “Mon Ket” (mon fils, en argot) met en scène Dany, un homme incarcéré qui décide de s’évader et de retrouver son fils Sullivan. Mi-caméra cachée, mi-fiction, le film comporte de très bonnes séquences de canular mais les scènes de fiction, bien plus faibles, ne parviennent pas à faire le liant et l’histoire est plutôt bancale dans l’ensemble. Sans second rôle conséquent, c’est plutôt grâce aux personnes piégées que les séquences fonctionnent. Les punchlines viennent plus des gens rencontrés que de François Damiens lui même, de quoi devenir fan de la Belgique. Mais si on n'échappe pas à deux ou trois fous rires, cela reste un peu léger pour un film entier et les meilleurs séquences auraient peut-être plus leur place sur Youtube que dans les salles obscures. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre RECOMMANDATIONS LA RECO De HUGO ALEXANDRE : La saison 1 de

  • Demi-soeurs, à moitié convaincu

    08/06/2018 Duración: 23min

    Une histoire de soeurs, un fond de comédie multiculturelle, une ambiance film de coloc… À force de vouloir tout mettre dedans, on ne retient pas grand chose du dernier long-métrage de Saphia Azzeddine et François-Régis Jeanne. Dans cette version des “Trois frères” au féminin, trois jeunes femmes qui n’ont rien en commun se découvrent un lien de parenté à la mort de leur père et s’installent ensemble dans l’immense appartement parisien qu’il leur a légué. Une juive, une arabe, une parisienne blanche et bourgeoise, en voulant prendre le pli de la comédie communautaire sympa et censée nous rassurer sur l’état de la société française, le film tombe en réalité dans un tourbillon de clichés. Terriblement prévisible et plein de bon sentiments “Demi-soeurs” reste malgré tout un divertissement mignon dont on ne tâchera de retenir que le sympathique duo formé par Alice David et Sabrina Houazzani. Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Perrine Quennesson RECOMMANDATIONS LA RECO DE VIRGINIE ADANE : “Cat Size”,

  • Je ne suis pas un homme facile, caricature loupée du patriarcat

    01/06/2018 Duración: 20min

    Netflix est de retour dans le sillage de la comédie française avec une nouvelle production qui laisse à désirer. Après un choc sur la tête, Damien, un célibataire endurci qui multiplie les conquêtes, se retrouve dans une société parallèle où les femmes ont le pouvoir. Il tombe amoureux d’Alexandra, son double féminin, et va essayer de comprendre les codes inversés de ce nouveau monde pour la séduire. Dans ce monde la dame bat le roi aux cartes, les hommes s’épilent le torse façon “ticket de métro” et le long-métrage compte de nombreuses bonnes petites idées sur l’inversion des rôles dans la société. Mais l’intérêt du film se limite à ces détails et l’histoire en elle-même manque de rythme et de surprises. “Je ne suis pas un homme facile” n’ose pas aller très loin dans l’humour noir et ce qui pourrait être une critique fine de la société vire en réalité à la caricature un peu simpliste d’un monde où les femmes singeraient une forme de virilité malsaine. Un film à concept donc, dont on fait rapidement le tour.

  • Milf, le film qui n’a rien pour lui

    25/05/2018 Duración: 23min

    Un film d’Axelle Laffont, avec Axelle Laffont, qui fait du grand Axelle Laffont et où rien ne va. “MILF” raconte la très peu crédible histoire de trois amies d’enfance parties dans le sud vider une maison et qui vont devenir la cible privilégiée de trois garçons nettement plus jeunes qu’elles et visiblement peu intéressés par les filles de leur âge. Mal filmé, plein de blagues déjà vues et revues, sans personnage secondaire intéressant, le film n’a aucun enjeu si ce n’est celui de voir trois femmes s’amuser avec des hommes. La caractérisation des personnages principaux est loupée, leurs faits et gestes sont injustifiés et on se demande ce que font Virginie Ledoyen et Marie-Josée Croze dans ce traquenard. En bref, difficile de sauver quoi que ce soit dans ce film qui ressemble plus au mélange d’un vlog d’une youtubeuse et d’un épisode de ”Hélène et les garçons” qu’à un long-métrage digne de ce nom. Animé par Daniel Andreyev avec Benjamin François et Vincent Manilève RECOMMANDATIONS LA RECO DE VINCENT MANILEVE

  • Larguées, ode à la vanne

    18/05/2018 Duración: 21min

    Agréable surprise pour ce buddy movie féminin qui a remporté le prix du public au festival de l’Alpe d’Huez en 2018. “Larguées”, le premier long métrage en solo d'Eloise Lang raconte l’histoire de deux soeurs que tout oppose qui emmènent leur mère en club de vacances à la Réunion pour lui faire oublier son récent drame conjugal. Le film n’a pas vraiment d’intrigue - si ce n’est de savoir si les deux filles parviendront à secouer leur mère - mais est véritablement porté par ses personnages. Miou-Miou interprète à merveille la mère désespérée qui se laisse mourir après sa séparation, Camille Cottin est tout droit sorti de “Connasse” et Camille Chamoux excelle dans son rôle de jeune chef de famille angoissée et agaçante. La comédie semble cousue de fils blancs mais les personnages, bien que très archétypaux, ne vont finalement pas exactement là où on les attend. Particulièrement bien dialogué, le film est une véritable ode à la vanne et on lui pardonne facilement ses nombreuses scènes clichées pour ne retenir qu

  • Love Addict, mais qu’est-ce qui pourrait sauver les romcoms françaises ?

    11/05/2018 Duración: 23min

    Addict sexuel victime de son succès, Gabriel aka Kev Adams décide de faire intervenir dans sa vie une experte anti-amour pour l'extirper de cette “malédiction”. Trop jeune ou trop en décalage par rapport au personnage, difficile de prendre l'humoriste au sérieux dans son rôle de tombeur malgré lui. Le film lui donne assez peu d’épaisseur et on comprend mal les raisons de son succès auprès de la gente féminine. Tout semble fait pour protéger l’image de Kev Adams, “un mec bien malgré tout”, qui subi sa condition de Don Juan. Quant au personnage de l’experte, interprétée par Mélanie Bernier, il est lui aussi surjoué et sous-écrit, donnant assez peu de consistance aux figures féminines du film. Mais le plus navrant est que “Love Addict” n’est pas un cas isolé. Les comédies romantiques françaises bas de gamme semblent se multiplier, nivelant par le bas un genre qui aurait bien besoin de renouvellement. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmidt et Vincent Manilève RECOMMANDATIONS LA RECO D’AMANDINE SCHMIDT :

  • Amoureux de ma femme, 100% “male gaze”

    04/05/2018 Duración: 20min

    Daniel Auteuil invite son bon ami Patrick - Gérard Depardieu - à venir dîner chez lui et sa femme Sandrine Kiberlain, pour qu’il leur présente sa nouvelle compagne, Adriana Ugarte. Pendant tout le repas, Daniel se met à fantasmer sur cette jeune femme, s’imaginant une vie romantique à deux bien cliché comme le cinéma français sait les inventer : faire un voyage à Venise, se rouler des pelles dans la cuisine avec une fondue au chocolat… une panoplie de fantasmes consensuels qui reviennent de manière cyclique dans le film selon un principe simple et classique, et bien ennuyeux. L’adaptation par Daniel Auteuil himself de la pièce de Florian Zeller “L’envers du décor” se résume à une heure trente où de vieux lubriques filment, déshabillent littéralement une femme de trente ans de moins qu’eux. Un cas d’école de “male gaze”, cette perspective masculine sur l’action est les personnages. Un film digne d'un téléfilm totalement dispensable. Animé par Daniel Andreyev avec Yérim Sar et Vincent Manilève. RECOMMANDATIONS

  • Place Publique, du Jaoui en moins mordant

    27/04/2018 Duración: 23min

    L'espoir renaît à chaque nouvelle sortie d’un film d'Agnès Jaoui qu’elle reproduise le miracle de son premier long-métrage : “Le Goût des autres”. Mais ce n’est à priori pas pour cette fois-çi. “Place Publique” dresse le portrait et la critique de Castro, une sorte de caricature d’un Ardisson en fin de carrière, interprété par l’attachant Jean-Pierre Bacri. Tout en huis-clôt, le film à des airs de pièce de théâtre. Les personnages sont assez caricaturaux et les dialogues de Jaoui et de Bacri, bien que toujours percutants, sont nettement moins cruels et mordants qu’à leur habitude. On retrouve dans le film la thématique (récurrente dans leur cinéma) du clash des classes sociales. Mais son traitement peu subtil donne l’impression d’un film condescendant avec un discours assez réac’ sur la jeunesse. Alors si l’ambition est belle de vouloir dépeindre notre époque de façon grinçante, le résultat est malheureusement un peu à côté de la plaque. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre, Yerim SarRECOMMANDATIONSL

  • Taxi 5, le malaise face à la légende

    20/04/2018 Duración: 28min

    Etait-ce vraiment une bonne idée de se relancer dans la production de la série à succès qui a marqué le cinéma français des 20 dernières années ? A priori, non. Onze ans après la sortie du dernier opus, Taxi 5, réalisé cette fois-ci par Franck Gambastide, reprend les pires éléments de ce qui a fait la série à succès. Écrit par Stéphane Kazadjan (déjà responsable de l’atroce “Bad Buzz” en 2017), le film est certes un peu moins raciste que les précédents mais toutes les vannes reposent sur l’humiliation, la grossophobie, l’homophobie ou encore la misogynie des personnages. Si les premiers numéros étaient porteurs d’une certaine vision de la France de 1998, “Taxi 5” ne parvient pas à s’approprier les codes de cette époque ni à se moderniser pour autant. Tout paraît très ringard et réchauffé dans ce nouveau numéro incapable de s’affranchir des films précédents. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Mélissa Gazziero RECOMMANDATIONS LA RECO DE MAX BESNARD : “Hot Fuzz” (Edgar Wright, 2007), une autre histoir

  • Gaston et la start-up nation

    13/04/2018 Duración: 21min

    Enfin une adaptation de bande dessinée qui n'abîme pas nos souvenirs d’enfance. L’ancien Robin des Bois Pierre-François Martin-Laval s’est lancé dans l’adaptation périlleuse de l’oeuvre d’André Franquin et s’en sort plutôt bien. On retrouve dans ce film toutes les images iconiques de Gaston Lagaffe, lui même interprété par l’attachant Théo Fernandez, plus connu sous le nom de Coin-Coin dans “Les Tuches”. Mais si les visuels donnent l’impression d’être bel et bien dans la célèbre bande dessinée, le film ne parvient pas pour autant à retranscrire toute la poésie de l’univers de Franquin. Gaston ne travaille plus dans la rédaction d’un journal mais dans une start-up de petits escrocs revendeurs de gadgets et les problématiques de fainéantise et d’inventivité du personnage ne fonctionnent plus. Professionnel de la disruption par essence, Gaston perd un peu en saveur au contact de la start-up nation. Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manilève et Amandine SchmittRECOMMANDATIONSLA RECO D’AMANDINE SCHMITT : “Irr

  • Les dents, pipi et au lit, une romcom sans romance ni comédie

    06/04/2018 Duración: 16min

    Beaucoup de cabotinage dans cette romcom paresseuse réalisée par Emmanuel Gillibert. Arnaud Ducret, le nouveau Gilles Lellouche de la comédie, y joue le rôle d’un lourdaud qui se retrouve en colocation du jour au lendemain avec Jeanne, jouée par Louise Bourgoin, et ses enfants. Rien de bien saillant dans ce long-métrage qui repose sur les ressorts déjà vus et revus de la comédie de colocation. Le film se vautre dans les clichés et le manque d’équilibre entre les personnages est dérangeant. Le macho interprété par Arnaud Ducret prend toute la place dans l’histoire et Emmanuel Gillibert donne assez peu la parole à Louise Bourgoin qui aurait pu sauver le film mais qui se retrouve cantonnée à un rôle stéréotypé de femme castratrice. La progression des personnages est invisible et on sort de la séance en se demandant encore à quel moment ils sont tombés amoureux. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Amandine Schmitt RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURS LA RECO DE MAX BESNARD : “L’un dans l’autre” de

  • Mieux vaut oublier “La finale”

    30/03/2018 Duración: 19min

    Bien que couronné au Festival de l’Alpe d’Huez, le long-métrage de Robin Sykes laisse dubitatif. Thierry Lhermitte y interprète le grand-père atteint d’Alzheimer de Rayane Bensetti, une sorte de clone de Kev Adams. Une succession d'événements va contraindre le jeune homme à s’occuper de son grand-père pour pouvoir aller à Paris jouer une finale de basket décisive pour son avenir. Dans ce buddy movie, les vannes sont assez peu maîtrisées et l’humour un peu lourd trouve rapidement ses limites. Le comique de répétition et les blagues racistes sont de mise et deviennent franchement dérangeantes au cours du film. Si le long-métrage aurait pu être une belle occasion de parler de la maladie d’Alzheimer, la mise en scène est ici maladroite et peu réaliste. La maladie est exagérée et ses symptômes déformés, rendant le personnage de Thierry Lhermitte assez répugnant. Le film est finalement très premier degré et ce qui aurait pu être un beau drame finit en comédie ratée qui provoque un sourire tout au plus.Podcast animé

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