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(Attention on spoile) Neïla, jouée par Camélia Jordana, est une jeune femme qui rêve de devenir avocate. En arrivant à l’université d’Assas, elle se confronte au très misanthrope Pierre Mazard, professeur de droit joué par Daniel Auteuil. Après un dérapage raciste en plein amphi dès le premier jour, il entreprend de coacher Neïla pour un concours d’éloquence pour faire amende honorable, et se sert de la jeune femme comme caution morale. Comme tous les films d’Yvan Attal, “Le Brio” est un film à message, en l’occurrence sur le thème de la bien pensance avec une chute très prévisible et une pseudo morale mignonne mais peu réaliste. Le personnage de Daniel Auteuil ne change pas particulièrement au cours du film, on lui pardonne même presque d’être aussi débectable, son racisme n’est pas remis en question, et la jeune femme répond peu à ses provocations. On a pas détesté, même presque passé un bon moment, en grande partie grâce à la performance de Camélia Jordana. Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et

Après “Aurore”, voilà la seconde comédie de l’année qui parle de ménopause, signée cette fois-ci David et Stéphane Foenkinos. Karine Viard est une prof divorcée qui vit une période difficile de sa vie, et qui devient (assez) agressive : le stress dévorant lui fait passer ses nerfs sur sa fille et faire foirer son couple, planter les vacances de son ex-mari, insulter la fille sa meilleure amie… La jalousie annoncée par l’affiche se transforme surtout en une porte d’entrée vers le véritable sujet traité, celui de la dépression. Même si l’on ne peut ressentir absolument aucune once d'empathie pour elle, Karine Viard tient entièrement le film. Désagréable, impulsive, sadique et odieuse, elle joue la névropathe comique avec brio. Quelques bonnes séquences, des longueurs, quelques souci de montage : l’équipe est mitigée. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Max Besnard. RECOMMANDATIONSHugo Alexandre : un vrai bon film sur la dépression, “On connaît la chanson” d’Alain Resnais (1997) avec Jean-Pi

(On spoile le twist final) Vincent Elbaz revient dans son rôle clef : le boulet. Cette fois-çi, il est Adrien, quarantenaire immature qui refuse de fonder une famille et se fait larguer par sa compagne. Alors qu’il vit encore dans l’appartement conjugal, pour la reconquérir et lui prouver qu’il a de la ressource, Adrien fait croire qu’il a un diplôme de puériculture et monte une crèche à domicile. McDo à tous les repas, fumée de clope dans les têtes blondes et mauvais traitements : la cruauté envers les enfants peut être un ressort comique efficace, mais pas lorsqu’elle vient d’un personnage aussi antipathique et malsain. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard RECOMMANDATIONS Max Besnard : “Very bad dads” de Sean Anders avec Will Ferrell et Mark Wahlberg (2016), pas une grande comédie mais assez sympathique malgré tout, disponible sur Netflix. Daniel Andreyev : pour un autre film (très réussi cette fois) avec Laurence Arné, “Radin!” de Fred Cavayé avec Dany Boon sorti en 2016. RETROUVEZ MDR - sur Facebook

Yassine est un jeune étudiant marocain en architecture à Paris, qui se voit obligé de rentrer dans son pays après avoir manqué son examen de fin d’études pour cause de soirée trop arrosée. Sa seule porte de sortie ? Épouser son pote pour obtenir des papiers. Un inspecteur flairant le mariage blanc va poursuivre le “couple”, qui adopte les codes de la culture gay en guise de couverture. Si l’on fait abstraction de la montagne d’incohérences dans le scénario, l’homophobie latente de la dernière comédie de Tarek Boudali et de la bande à Fifi suffit pour être scandalisé par le film. Stéréotypes éculés à base de sex shop dans le Marais, gags à base de tenues efféminées et petits chiens se succèdent pendant une heure et demi sans jamais être dépassés. Humour bateau et caricatures : on espérait mieux en 2017. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manilève et Max Besnard. RECOMMANDATIONSVincent Manilève : “Le nom des gens”, dans lequel Sara Forestier couche avec des hommes de droite pour les convaincre de vo

Prince, princesse et citrouille… Après Kev Adams en Aladin, voilà Marilou Berry en Cendrillon dans le deuxième épisode des “Nouvelles aventures” Cinematic Universe de la comédie française. Comme pour le premier volet, le conte est raconté par un narrateur, qui fait évoluer l’histoire au fur et à mesure du film. Alors remanier les mythes, pourquoi pas. Mais on s’attendait à un film horrible et on a pas été déçus. Les gags attendus et lourdingues s’enchaînent dans une esthétique bas de gamme avec des costumes en carton, un montage étrange et un travail globalement très raté sur le plan technique. Dans ce contexte, les acteurs - Marilou Berry, Josiane Balasko, et surtout l’excellent Didier Bourdon - s’en sortent relativement bien. Sans sauver le film pour autant. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : “Jeune femme” de Léonor Serraille, une pure comédie primée à Cannes, qui raconte les errances d’une femme qui se retrouve à la rue après s’être fait larg

Un prêtre, un rabbin et un imam réunis sur scène pour chanter ensemble : les excellents Guillaume de Tonquédec, Jonathan Cohen et Ramzy Bedia se retrouvent à former le groupe de musique “Coexister”, fondé pour relancer un producteur à la dérive et chanter le “vivre-ensemble”. Derrière et devant la caméra, Fabrice Eboué n’a reculé devant aucune vanne et va jusqu’au bout de sa démarche. Les personnages sont souvent en roue libre, en improvisation, mais costauds et bien écrits. A partir de ce sujet important et un peu lourd en France, des blagues corrosives servent une belle comédie qui conserve son message d’origine. Un grand moment de rire. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Max Besnard. RECOMMANDATIONS Virginie Adane : pour faire écho aux faux clips de musique de “Coexister”, le film “Music and lyrics” de Marc Lawrence (2007), avec Hugh Grant qui joue un faux artiste des années 80 sur le retour, un crypto Wham. Des pastiches qui montrent un vrai amour de la pop culture. Max Besnard : “Ca

Le très attendu Toledano et Nakache est à la hauteur des espérances, et se classe dans le haut du panier de la comédie française. Superbement réalisé, rapide et rythmé, très réfléchi, très travaillé, l’ambition du film est visible à tous les plans. Jean-Pierre Bacri, point nodal du scénario, est délectable dans son rôle de chef d’entreprise organisateur de mariages, que l’on suit sur une journée, un mariage, entouré de son équipe. Une fois de plus, le célèbre râleur parvient à faire la gueule pendant l’intégralité du film tout en restant sympathique. Autour de lui gravite une guirlande d’excellents seconds rôles, avec des acteurs aux registres particuliers, avec chacun son type d’humour et son style de répartie : Jean Paul Rouve, Gilles Lellouche, Vincent Macaigne… A la rencontre de ces différents humours, Jean-Pierre Bacri fait le relai entre les univers. Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manilève et Max Besnard. RECOMMANDATIONS Vincent Manilève : “Ma vie en l’air” de Rémi Bezançon (2005). Max Besnard:

On n’avait pas misé un kopeck sur le dernier film de Bruno Chiche, tant tout reposait sur un pitch de base hasardeux et peu original : Pierre (Stéphane de Groodt) et Pénélope (Louise Bourgoin) sont amants, et se réveillent un jour dans le corps de l’autre. Après une petite vingtaine de minutes un peu gênantes, vient le sourire en coin, puis le rire franc. Force est de constater que ce film se révèle la version moins raciste / sexiste / homophobe du “Si j’étais un homme” d’Audrey Dana. Au fur et à mesure, la sitcom devient romcom. Même si le film n’est pas le plus progressiste du monde, les clichés classiques de la femme fragile et l’homme lourdingue sont évités, et les personnages arrivent à comprendre ce que ressent l’autre. La fin qui n’est pas totalement un happy end finit de nous convaincre. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Max Besnard. RECOMMANDATIONS Amandine Schmitt : l’épisode de la saison 4 de Buffy contre les vampires dans lequel elle échange son corps avec Faith. Max Besna

“Tu sera un groom mon fils” : le petit Spirou s’apprête à quitter l’école pour endosser le costume traditionnel familial et apprendre la profession qui lui est promise, porter des valises dans un grand hotel. Une nouvelle qui chamboule sa vie d’écolier. Inspiré de la bande dessinée d’origine de Tome et Janry, le film de Nicolas Bary a essayé de dépasser le Spirou historique en mettant plus en avant sa famille. Malheureusement, de manière négative, ce qui tourne à la fable déprimante sur le déterminisme social. Un point positif : les excellents seconds rôles, de François Damiens en Monsieur Mégot à Philippe Katerine en abbé Langélusse, en passant par la belle performance de Gwendolyn Gourvenec en Melle Chiffre. Le tout reste assez mignon, idéal pour les enfants, mais qui ne comble pas du tout les attentes des adultes fan de Spirou. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard RECOMMANDATIONS Max Besnard : trois recos. 1/ le compte instagram de Gwendolyn Gourvenec qui est à lui seul plus cool que le film 2/ “Les

Michel Hazanavicius voulait traiter Jean-Luc Godard sans faire un simple biopic, l’imitant avec un esprit pop. De ce segment particulier de la vie de Godard, il ressort un pastiche, un portrait tronqué du grand cinéaste ou disparaît son magnétisme et son humour. Louis Garrel, qui voulait lui rendre hommage, force le trait et exagère le chuintement jusqu’à en devenir caricatural. Après le catastrophique “The Search”, “Le Redoutable” prouve que Hazanavicius pousse plus loin son ambition et se prend au sérieux, mais au détriment de la qualité de ses films depuis qu’il ne veut plus être un simple réalisateur de comédies françaises. Même lorsqu’il veut rendre hommage au cinéma qu’il aime. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : toutes les interviews du brillant et drôle Jean-Luc Godard, car sans être fan de son cinéma, certains films ressortent. Pour débuter, en guise d’initiation, Masculin Féminin, avec Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya (1966). Daniel Andreyev : une

Ca y est, les baby-boomeurs ont 70 ans. Et leurs représentants les plus iconiques Catherine Deneuve et Gérard Depardieu se retrouvent dans une romcom pour seniors entre monstres sacrés. Est-ce que la magie opère ? Non. Platonique et chaste, le tandem de l'hôtelière et du garagiste n’est ni comique, ni romantique, sans aspérités, presque plus une amitié entre dépressifs qui ont raté leur vie. Encore Gérard trouve sa place dans le rôle du gentil bougre qui se lie d’amitié avec n’importe qui, mais le personnage dépressif de Deneuve ne fonctionne pas. Florence Quentin signe moins une comédie romantique qu’une chronique d’un petit village de l’Oise avec sa vie et ses habitants, qui pêche jusque dans les détails. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Maxime Donzel et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Maxime Donzel : le podcast en anglais “Truu Stowray” produit par Feral Radio, débrief épisode par épisode d’une des premières téléréalité de l’histoire, “The Real World”. Hugo Alexandre : “A pleines dents !”, une série

Benoît Poelvoorde, vieux garçon radin et acariâtre, accueille un indien pendant une semaine, le temps pour lui de retrouver son oncle. Sans gags, difficile de parler de comédie pour ce dernier film d’Hector Cabello Reyes, qui essaie de mélanger comédie romantique, buddy movie, conte et comédie sociale, et qui accouche d’un mélange de situations peu intéressantes. Chaque personnage joue bien sa partition, mais Alexandra Lamy est mal castée, Pitobash est sous-exploité, ne reste que Benoît Poelvoorde pour tenir le film à bout de bras. Un peu déçus, on a frôlé l’ennui. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Amandine Schmitt : “L’intime festival” organisé par Benoît Poelvoorde à Namur, avec cette année des lectures de John Fante, une carte blanche à Philippe Katerine ou encore une carte blanche à Nicolas Charlet et Bruno Lavaine. A tester. Hugo Alexandre : “Saint Amour”, le cru 2016 de Benoît Delépine et Gustave Kervern avec Benoît Poelvoorde et Gérard Depardieu en vadro

Pour la rentrée, on s'est regardé toutes les bande annonces des films à venir cette saison 2017-2018, et on débat en équipe pour savoir si on a envie d'aller les voir ou pas. On termine par un blind test, pour tester les réflexes de nos chroniqueurs. Le passage en revue aborde : 7 jours pas plus (de Héctor Cabello Reyes, avec Benoit Poelvoorde), Bonne Pomme (de Florence Quentin, avec Gérard Depardieu et Catherine Deneuve), Le redoutable (de Michel Hazanavicius, avec Louis Garrel et Stacy Martin), L'un dans l'autre (de Bruno Chiche, avec Stephane de Groodt et Louise Bourgoin), Le petit Spirou (de Nicolas Bary, avec Sacha Pinault et François Damiens), Le sens de la fête (de Éric Toledano et Olivier Nakache, avec Jean-Pierre Bacri et Gilles Lellouche), Les nouvelles aventures de Cendrillon (de Lionel Steketee, avec Marilou Berry et Josiane Balasko), Epouse-moi mon pote (de Tarek Boudali, avec Tarek Boudali et Philippe Lacheau) et enfin, en bonus, une lecture de quelques synopsis d'autres films à venir... Doit-on

L'été a t'il été aussi pourri en comédies qu'en météo ? Comme toujours, après la pluie, on a toujours quelques éclaircies. Revue de l'été, avec le banc-test de Crash Test Aglaé, premier film d'Eric Gravel, La colle, d'Alexandre Castagnetti, bonne surprise estivale, et Sales gosses, de Frédéric Quiring. Animé par Daniel Andreyev, avec Amandine Schmidt et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : Napoleon Dynamite, de Jared Hess. RETROUVEZ MDR - sur Facebook : www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A…249107848855674/ - sur iTunes : itunes.apple.com/fr/podcast/mdr/id1192391840?mt=2 CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l’Antenne Paris (10, rue la Vacquerie 11ème) le vendredi 28 août 2017. Production exécutive : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Réalisation, chargée de production et d’édition : Camille Regache. Générique : Corentin Kerdraon. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Guillaume se retrouve au rattrapage, mais a la riche idée d'aller à un festival electro, un peu forcé par ses camarades qui le persuadent qu'il va mieux réviser. On était curieux de voir ce film de Tristan Séguéla, avec Anthony Sonigo. A la différence du Manoir, où on a regroupé des Youtubeurs à l'humour mainstream, deux youtubeurs belges, Jimmy Labeeu et Gabrielle Garci Diaz, sont au casting avec un humour plus décalé qui finalement ne transparait pas. Animé par Daniel Andreyev, avec Virginie Adane et Vincent Manilève. RECOMMANDATIONS Virginie Adane : pour le côté teen movie des années 80, un film de Savage Steve Holland avec John Cusack : Better of dead (1985). Vincent Manilève : allez voir sur Youtube ce que font Jimmy Labeeu et Gabrielle Garcia Diaz. Daniel Andreyev : La colle, film de Alexandre Castagnetti, la bonne surprise de l'été. RETROUVEZ MDR - sur Facebook : www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A…249107848855674/ - sur iTunes : itunes.apple.com/fr/podcast/mdr/id1192391840?mt=2 CRÉDITS MDR est un podcas

Océanerosemarie enchaîne les relations amoureuses compliquées, cumule les ex et vit sans lendemain. Sauf qu’elle rencontre la photographe et gymnaste Cécile (jouée par Alice Pol), et persuadée que cette fois çi, c’est la bonne, elle force un peu la main du destin. Avec Embrasse-moi, Océanerosemarie signe avec Cyprien Val la première comédie romantique lesbienne francaise. En “femme à femme”, très rentre-dedans, Océanerosemarie retourne le cliché de cinéma de la lesbienne offensive, et joue à fond ce rôle de femme très entreprenante qui a l’air en partie autobiographique, puisque basé sur ses spectacles de standupeuse. On croit à fond à son personnage, même s’il est parfois un peu trop lourd parfois, qui vampirise le personnage d’Alice Pol et déséquilibre l’ensemble. Pas une grande comédie, mais un film frais qui offre une vision différente, et qui se joue des clichés habituels du genre. Et qui aurait pu aller plus loin. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard RECOMMANDATIONS Max Besnard : Dix pour

Le coeur brisé, Vincent encaisse à 18 ans son premier chagrin d’amour. Pour le sortir des pots de glace qu’il avale à tout va, ses parents se mettent en tête de faire tomber Elina, l’ex en question, de son piédestal. Plus que poussive, cette comédie est presque pénible, tant le pitch casse-gueule annonce dès le début un film dans le film, un décalage vers la relation des parents, couple en faillite amoureuse qui utilise la rupture du fils pour se venger sur l’amour. L’idée de départ ne tient pas jusqu’au bout du film, ce qui donne un résultat composite et sans liant. De surcroît, très vulgaire. Seule consolation, les acteurs jouent bien, même s’ils n’ont rien de bon à jouer. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : Les parrains, Frédéric Forestier (2005) Amandine Schmitt : Papa ou Maman, de Martin Bourboulon (2015) Daniel Andreyev : Le Nouveau, Rudi Rosenberg (2015) RETROUVEZ MDR - sur Facebook : https://www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A9dies-fran%C3%

Un couple d’étudiants, Armand et Leïla (Félix Moati et Camélia Jordana), veulent partir en vacances à New-York. Sauf que le frère de Leïla, devenu fondamentaliste depuis son retour du Yémen, empêche sa soeur de sortir et veut lui trouver un mari. Pour la voir, Armand se fait passer pour Shéhérazade, sous une burka. Et le frère va tomber amoureux de lui/elle. Malgré beaucoup d’efforts pour rendre tous les personnages plaisants, et beaucoup de bonne volonté de la part de Sou Abadi dans sa tentative de raconter quelque chose de fort partir de la radicalisation, il en ressort beaucoup d’ennui. Ni drôle ni pertinent, moralisateur voire pamphlétaire contre le fondamentalisme, il n’y a aucun intérêt dans une comédie à présenter un radicalisé sans aspérités, et détestable du début à la fin. Seul ressort comique : porter le tchador, c’est pas pratique. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Hugo Alexandre RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : Nous trois ou rien, de Kheiron (2014), qui raconte l’histoire de son père

Officiellement la pire comédie de l’année, rien de moins, Bad Buzz dépasse toutes nos attentes. Eric et Quentin, animateurs d’une émission de télé pour enfants, ont 48h pour sauver leur job et leur réputation après une vidéo destructrice devenue virale en une nuit. Renverser leur Bad Buzz en Bon Buzz, voilà ce qui donne 1h40 d’un enchaînement de situations lourdingues, absurdes et malheureuses avec des personnages profondément antipathiques. L’écriture est excessivement vulgaire et agressive, abuse de ficelles de gags bas de gamme, le tout est monté très speed comme une vidéo youtube. Et comme ce film est bien le bébé d’Eric et Quentin, puisqu’ils en ont choisi le scénario, le réalisateur et ont donné des indications pour le montage, une seule conclusion s’impose : le duo n’a ni le talent d’écriture, ni celui d’acteurs. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard RECOMMANDATIONS Max Besnard : “Les Clefs de bagnole’ de et par Laurent Baffie (2003), un film qui parle réellement de rien, puisque pendant tout le f

Une myriade de youtubers célèbres se retrouvent au cinéma pour incarner une bande de jeunes en vacances dans un manoir isolé. Avant que tout ne dégénère, et qu’ils ne disparaissent les uns après les autres. Cette comédie (très légèrement) horrifique réussit l’exploit de rassembler Kemar, Natoo, Mister V, Jérôme Niel... bref, des stars d’internet, sans qu’ils ne se disputent les vannes ou que l’un tire la couverture à lui. Même s’il ne sont pas tous comédiens, et cela se ressent parfois dans ce casting inégal. Le film est bien réalisé et bien rythmé, une histoire nous est racontée, il y a de l’ambition et ça se tient. Attention toutefois à apprécier un humour trash et peu consensuel. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Max Besnard : s’il fallait en choisir un, allez découvrir la première partie de la carrière du youtubeur Mister V, sa chaîne Youtube, sa page facebook et les compilations Vine toujours accessibles. Hugo Alexandre : “Tucker et Dale fightent le mal” (2010)