Nofun

Hamza, hédoniste mélancolique

Informações:

Sinopsis

Drogue, alcool fêtes et conneries, servies par un rap très mélodique et une grande musicalité : un esprit très West Coast imbibe 1994, la dernière mixtape quasi irréprochable d’Hamza, sur laquelle le belge dévoile plus sa vraie voix grâce à un autotune moins présent qu’avant, et évolue dans son personnages de gangsta libidineux mélancolique et content de lui. Tous les morceaux démarrent comme des classiques, avec des lignes mélodiques entêtantes et de belles toplines, et des prods très léchées, presque élégantes, dans lesquelles il fond sa voix habilement. Musicalement, Hamza a toutes les clefs, mais s’appuie parfois sur ses acquis et manque d’ambition (dû à son jeune âge?). Peut-être que c’est justement cette profondeur qui manque à sa musique pour que le grand public l’adoube sur le terrain du rap mainstream francophone. Car Hamza n’a toujours pas de tube à son actif, et n’a peut-être pas le potentiel pour sortir d’énormes classiques. Mais quand on possède la culture R’n’B pour décoder son style, on ne peut